Mathias Kiss

J’ai rencontré Mathias de manière très informelle, à la fin d’un déjeuner avec mon associé Jean-Claude. J’ai été tout d’abord intimidée…c est un homme charismatique, un artiste, très loin de mon monde. Enfin c’est ce que j’ai pensé au début.

Et puis un jour on me parle du rachat du Café de la Poste. Comme Mathias a son atelier juste en face, je lui demande quelques conseils. Lorsque je concrétise la vente, Mathias m’a confié qu’il était intéressé à travailler sur la conception d’un restaurant : « j ai jamais fait de bistrot, ça m’intéresse ».

Ont commencé alors pour moi 3 mois de stress! On en rit beaucoup aujourd’hui.

Beaucoup de stress, parce que Mathias est un artiste, il créé au fur et à mesure, rien n’est établit à l’avance (mega source d’angoisse pour moi !). Par exemple : il décide du comptoir 4 jours avant l’ouverture !

Mais résultat : il m’a fait mon petit bistrot à moi, qui me ressemble…

Le jour de ma conversation avec Jean Claude concernant les premières idées sur Season, Mathias est là…sa réaction : « mais c’est génial ! » ce qui m’a quelque peu rassurée.

Je suis trop contente, banco on le fait ensemble!

On part à New York, je lui montre ce qui m’inspire, la ville, les lieux, l’atmosphère…

Je comprend alors que Mathias et moi sommes sur la même longueur d’onde, il est très attentif, il sait, il m’explique, me rassure.

Pour Season j’ai confiance, mais j’avoue avoir eu quelques doutes par rapport au marbre antique noir sur les murs. Il me laisse exprimer ce que je ressens sur ce qu’il fait, il m’écoute, il retravaille en fonctions de mes commentaires (pas tous), jusqu’à ce que je ressente la même chose que lui.

Un des moments les plus incroyables lors des travaux de Season est sans doute celui où Mathias a commencé à dessiner à la main les 2 cadres en marbre blanc qui se situent au 1er étage chez Season. Il a reproduit les veines de marbre au crayon à papier, de le voir a été un moment magique pour moi..

Aujourd’hui, nous avons une relation de frère et sœur avec Mathias, on se voit, on travaille, on se dispute, mais comme il aime à le dire je suis sa « Sista ».

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